mardi 5 février 2008

JPO Blanche.

(Golden brown, The Stranglers)


Et une de faite, une, m'en reste plus que deux.. NA!

J'ai fait une JPO (journée porte ouverte) dans mon école privée pourrie super chère, car cela rapporte des points de
" Participation à la vie de l'école " ma chère, oui, en gros j'ai été intermittent du spectacle une journée, j'ai fait de la figuration gratuite, je devais rester dans une salle de cours afin que les futurs clients (OUI on parle de CLIENT ici et non pas d'ETUDIANT) puissent la voir remplie ! génial non ?
Le pire, c'est que ça marche, pas mal de poissons couillonnés accrochés (je suis un bon poisson naïf dans mes souvenirs) et un peu plus de chiffre, pourtant leurs techniques est merdique : je t'accroche, et je te lâche plus, mais vraiment plus !

LA CONSIGNE : On débite jusqu'à la mort du poisson (ok.. ok. j'exagère un poil).

L'inconvénient c'est que cela reste une société école dont la vitrine tombe bien vite, trop vite..
Mais quand es qu'ils vont comprendre qu'il faut arrêter de grandir et regarder un peu derrière soi ! Fidéliser au lieu d'accélérer.
Et si vous ne voyez pas de qui je parle, regardez TF1 juste avant le prime time, et VOUS LA VERREZ, CETTE GRANDE MASCARADE !
Ahahah, tu t'emportes Henrie, oui je sais Henriette, mais c'est la goutte de vase qui fait déborder l'eau.

BDC ! ! ! (= Bande de con)

J'en ai fini avec cette diatribe, avec celle là seulement AHAHAHA (rire cynique)

Après 4 heures de galère, un bon MC DO à emporter (NB: rien de gratuit (NDM (note de moi) : c'est pour me rappeler que ce petit enculé de manager était trop overbooké pour s'occuper de moi, pff j'comprends pas, il était juste à la limite de la syncope..) ) dans un bel endroit, une belle voiture, avec vue sur mer (putin j'suis un peu matérialiste mais j'essaye de changer) ; une engueulade avec la secrétaire car je suis EN RETARD MOI alors qu'il n'y a rien A FAIRE ici (oui DEFOIS je HAUSSE le TON) et qu'on est JUSTE en RETARD de 3min03.

LA GROSSE PETASSE MAL AIMEE.

< REFLEXION >

Mmmh... Intéressant, je la découvre sous son vrai visage, elle fait partie des personnes qui, se retrouvant derrière un bureau ne sont plus les mêmes. Un sentiment de puissance l'a sans doute envahit, elle s'est prise pour dieu l'espace d'un instant.
Grossière erreur chère demoiselle.
Elle se sent peut être importante pour la première fois de sa vie insignifiante.
Oui, je suis méchant défois mais c'est la réalité, on retrouve ce genre de personne dans la police notamment.

Haaa le pouvoir...

Pourquoi d'après vous aurait-elle réagit comme ça sinon ?
Si elle avait été un semblant intéressante, marrante, importante hors de cette journée, elle n'aurait sûrement pas été comme ça avec tout le monde.

Bref, elle fera certainement partie des petites pestes qui, plus tard, feront chier le monde dans leurs entreprises.

< / REFLEXION >

Moment fort de la journée : CA est venue me divertir dans ce moment d'embêtement extrême.

14h30. On s'assoie, blasé.

MOI - Putin on nous prend pour des cons et on se fait engueuler en plus.
LUI - Ouai..
LUI - Regarde
MOI - NON ?
LUI - Si.
MOI (en rigolant) - On s'amuse un peu ?
LUI - Humm.. Ok.
MOI (sourire au lèvre) - Toilette ?
LUI (sérieux) - Mais vraiment sans bruit y'a tous les parents d'élèves et les étudiants devant les toilettes.
MOI (me levant excité) - HAHAHAHA

Nous voilà parti tous les deux au toilette de l'école avec juste devant, tous les parents d'élève, tj en train de se faire embobiner,
et les petits fistons derrière, tout innocent (je suis peut être tombé dans le panneau aussi, mais j'étais plus innocent, merde).

On rentre l'un après l'autre.
J'attends, il prépare. Un élève Chinois sort des toilettes d'à coté gêné, j'ai pas compris pourquoi.. mais j'ai senti par la suite.

DRING ! DRING ! (il n’y a pas eu ce bruit là, c'est pour l'effet)

C'est prêt, je rentre, un billet de 20, une poutre sur le chauffage, c'est parti...
Le rythme cardiaque s'emballe, l'excitation monte.

(...) (cf. billet précédent)

Grosse expiration.

LUI - " Je sort d'abord "
MOI - " Ok "
LUI - " Ton nez putin "
MOI - " Merde "

Je re-rentre, me regarde dans la glace, rectifie en rigolant et ressort.

Nous voilà tous deux, tout frais, déambulant lentement dans le couloir avec le sourire bloqué face à toutes ces têtes sérieuses.

Personne n'a pensé une seule seconde à ce qu'on avait fais, c'est ça qui était énorme.

On s'est ensuite perdu puis retrouvé dehors, et la journée s'en est allée.

Le soir, je vois Ma, j'essaye de lui dire sans lui dire en lui racontant ma journée, ça marche elle me pose des questions (c'est
plus fort que moi, il faut que je lui dise tout même si je sais que cela va lui déplaire).

Comme prévu, cela lui déplaît vraiment (Normal, me direz-vous ? en faite j'ai dû mal à comprendre son point de vue)

Ca dure, j'essaye de la faire rire, je vois bien qu'elle n'est pas comme d'habitude et je sais que c'est de ma faute, ça m'énerve.

On en parle.
Elle ne veut plus que j'en prenne.

ELLE - " Je ne veux plus que t'en prenne, c'est la dernière fois que je te le dis, je te quitte sinon "
MOI - " Mais putin ne parle pas de ça "
MOI - " Si je dois choisir entre toi et ça, je choisis TOI sans hésiter "
Une sensation très bizarre me surprend alors dû au faite d'avoir laché ces mots, une sensation que seul les CAME ressentent (marrant sur le coup, seulement)
ELLE - " Je veux que tu me promettes que tu n'en prendras plus "
MOI (avec difficulté) - " Ok.. "
MOI - " Je te le promet "

Voilà, fini les histoires sur ça, tant mieux pour moi.

Avec du recul, je sais que je te remercierai.

Je t'aime.

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