jeudi 20 mars 2008

Flashback

(Manu Chao, Je Ne T'aime Plus)


En route vers Paris, c’est demain, que se décide mon avenir.

Retour sur événement :

J’ai été invité à une soirée de l’école de ma chérie :

un début de soirée chez un collègue à elle, suivi d’un restaurant sympa, une soirée qui se présente bien. Sur un fond de BB Brunes, je suis en route, heureux. Je réussi pour la première fois à prendre du recul sur l’amour et je me dis qu’il n’existe aucun autre sentiment aussi envoûtant, puissant et intense, aucun autre sentiment qui puisse vous cassé en deux comme vous faire déborder de bonheur ainsi.
Je ne regarderai plus jamais les filles de la même façon.

Le début de soirée passe vite, direction le restaurant, ambiance bonnarde arrosé d’un flux constant de rosé et de blanc accompagnée de plats de charcuteries simplement énormes...
Tout le monde ressort, disons... Joyeux.

J'appelle la reine mère, un peu gaie, pour lui dire que mon avenir sera sûrement lié à Paris plus tard, elle note ma gaietude à mes “phrases” entrecoupées de gloussements festifs (et oui le rire titube aussi), et m'avertit : ATTENTION Jean Luc ! “ Oui, oui ”.
La famille était en faite réunie pour l’anniversaire de ma sœur...
Et le frère joyeux qui appelle ! Bon anniversaire !...

La soirée suivait son cours agité et drôle jusqu’au moment où j’ai décidé de prendre nat sur mes épaules pour aller combattre une copine sur les épaules d’un autre (c’était marrant sur le coup, j’vous jure!)

Moi - “ Monte, monte”
Elle - “ J’veux pas tu vas me faire tomber.. ”
Moi - “ Mais non monte ! fait moi confiance. ”

Les mêmes mots que j’avais glissés à mes parents avant mon comma éthylique ces fameuses vacances de 2005 (je les raconterais peut être un jour).
Le même résultat, grosse connerie : en voulant déposer nat dans une poubelle (censé être une blague au départ, à vous de juger du degré de drôlerie), je la fais tomber, elle se cogne la tête et s’évanouit un instant..
Cela après avoir fait une crise de tétanie quelques jours avant.
Le temps de reprendre mes esprits, je me retourne et la vois par terre..
La soirée déraille, je m’en veux terriblement, les gens s’éparpillent, ses amis m’en veulent, j’ai gâché la soirée. Nat se remet doucement, j’essaye de lui parler sans résultat.
Je fais tous pour qu’elle rentre avec moi, j’y arrive non sans mal.
Le lendemain, coup de chance, sa mère l'appelle et lui demande d’aller s’acheter un ordinateur portable, elle a besoin de moi. Nous allons l’acheter.
Je réussi à lui décrocher un sourire, aussi un peu grâce au maxi pain au chocolat de Brioche Dorée ! Mais bon un sourire est un sourire.

Une nouvelle semaine débute.

Je me confie à une copine, elle me dit que cela aurait pu arriver à n’importe qui, que c’est simplement un mauvais moment à passer, de ne plus parler de ça, qu’elle sait que je n’en ai pas fais exprès et que dans 1 mois cela sera oublié. Elle me rassure, un instant.
La semaine débute normalement, on se voit le mercredi.
Depuis sa chute je n’ai pris des nouvelles qu’une seule fois.
On se croise, je la sens énervé. Je la rejoins chez elle (entre temps, je vais réserver dans un restaurant pour le vendredi 14 mars 2008, notre st valentin à nous, aparté mal placé je sais).

J’arrive chez elle et là rien ne va, elle me fait 1000 reproches.
Elle a été à l'hôpital mardi pour faire des examens après sa chute, j’étais le seul à ne pas être au courant...

Je me sens nul et inutile. Je fais tout le contraire de ce que je veux, je la rend triste.
Je suis égoïste et capricieux, ces mêmes défauts qui me répulsent au plus haut point.
J’encaisse, puis je m’écroule, première fois de ma vie où l’on me parle de cette façon.
Je m’en veux vraiment. Je dors mal et je parts le lendemain matin blessé.
Je sort de chez elle par fierté et je m'effondre en larme.

Pour la première fois j’ai eu le sentiment de vivre vraiment et d’arrêter de penser.
Pour la première fois je pleure pour une fille.


Citation du jour :
" Il n'y a pas de fille moche, simplement des verres de vodka trop petit " (F.B, L'amour dure trois ans)

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